22/06/2010
Tribune du groupe Union Pour Saint-Dié (UPS) dans L'Echo des Vosges du 18/06/10
Cachez ces banderoles que je ne saurais voir !
En mettant leur santé en danger par une grève de la faim, les parents d’élèves des Trois-Villages revendiquent l’ajournement du projet de fermeture de leur école de quartier. Des citoyens déodatiens ont souhaité appuyer cette revendication en accrochant des banderoles de soutien à leur balcon.
Cette mobilisation ne plaît pas à tout le monde : le 24 mai, une de ces banderoles a été incendiée à l’intérieur d’une propriété privée d’un élu de l’opposition.
Dix jours plus tard, C. Pierret a fait parvenir, à ceux qu’il considère comme des fauteurs de trouble, une lettre recommandée avec accusé de réception, leur notifiant une « mise en demeure de déposer la banderole apposée sur [leur] balcon ».
Nous savons qu’à Saint-Dié, les opposants au maire ne bénéficient que de très peu de place pour se faire entendre. Faute d’un véritable espace d’expression libre dans le mensuel de la mairie ou dans les autres médias municipaux, les défenseurs des écoles de la République n’ont d’autre choix que d’afficher leur message sur leur façade.
Dans une démarche qui s’inscrit dans le respect démocratique, notre projet prévoit, au contraire, une plus large ouverture des moyens d’expression municipaux à toutes les préoccupations des Déodatiens, même quand celles-ci sont critiques à l’égard de la politique menée par le maire.
Soyons attentifs à toutes les causes
Nous pensons également que le premier magistrat de notre ville se doit de recevoir les délégations des différentes manifestations organisées à Saint-Dié pour défendre certaines causes.
C. Pierret a reçu, à juste titre, des porte-paroles du défilé de soutien au peuple palestinien. Mais pourquoi a-t-il refusé de rencontrer les représentants d’une autre manifestation ayant mobilisé plus de 600 personnes et ayant l’appui de près de 4 000 signataires d’une pétition ?
Nous sommes convaincus que celui qui devrait être le maire de tous les Déodatiens se doit d’être à l’écoute de tous leurs engagements.
Défendons les petites écoles !
Dans l’affaire de l’école Camille-Claudel, C. Pierret et ses adjoints ont malheureusement devancé et facilité les néfastes projets de l’Education nationale visant à fermer des petites structures scolaires pour des raisons purement financières.
Fortement opposés à cette gestion comptable de l’avenir de nos enfants, nous serons très vigilants quant à l’avenir des autres écoles de tous les quartiers déodatiens comme, par exemple, l’école Eugénie et Jules-Ferry à La Bolle.
Serge Vincent, Francine Walter, Jean-Louis Bourdon et Ramata Ba.
http://unionpoursaintdie.fr/
18:57 Publié dans Défense de la démocratie, Ecole | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : banderole, marzelay, école camille claudel, manifestation, pétition, la bolle, école eugénie et jules ferry | |
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